Biographie Alain AZEMAR

Après des études littéraires il exerce diverses professions.
Il pratique dans un premier temps le dessin. Représentant des sujets imaginaires et des mettant en scène des personnages plus ou moins monstrueux dessinés de façon réaliste.
De 1974 à 1975 il suit un enseignement en sculpture sur bois à l’école des Beaux Arts de paris ; mais cette technique ne répond pas à ses attentes.
Il pratique également un peu de peinture à l’acrylique et à l’huile mais sa grande révélation fut la découverte de l’aquarelle en 1983
« Alors qu’auparavant je la considérais comme une technique mineure, elle m’a rapidement accroché ».
Avec ses aquarelles Alain AZEMAR participera à de nombreuses expositions dès 1985
Expositions de groupe et salon tel que : Le salon de la Société Nationale des Beaux Arts à Paris, Salon de l’École Françaises
Salons régionaux : Sèvres, Ville d’Avray, Versailles …
Expositions personnelles : La Galerie de la Geôle à Versailles, Galerie Médicis à Paris, Galerie Tuffier aux Andelys, Evreux
Et à la médiathèque municipale de Sèvres.

 

Aquarelliste pour cause de passion :

« Rien pour moi ne vaut ces moments saisissants de rencontre, où la capricieuse aquarelle et celui qui l’a choisie pour maîtresse, se confondent, emportés, oublieux de tout.

Jamais soumise à la seule technique, l’aquarelle m’admet d’épouser le geste du peintre, que dans ces instants ineffables, où disparaissent conflits et difficultés. Plus d’erreurs : Tout acte, manqué ou non, prend son sens dans une intention qui dépasse la raison du peintre.

Où est le savoir ? Chez le peintre ? Dans l’aquarelle ? Apparaît enfin, comme un mot poétique, le secret caché dans le paysage, le vrai maitre du jeu.

Il ne veut rien dire : il se dît : Irréductible aux symboles et aux objets de la nature, il n’est pas simple expression du peintre.

Il est là comme depuis toujours, et pourtant ne trouve à exister que dans cette rencontre, qu’il faudra sans cesse renouveler, en échouant souvent.

Il est regard, émotion, imprononçable ; il est ce qui manque, elle peintre réaliste autant que l’abstrait se voue à donner cette absence la qualité d’une présence.

Il est hiatus irréductible, fusion refusée du peintre et du réel.

En aquarelle, ce n’est pas l’Œuvre ultime qui compte, au regard de cette quête. Elle est proche du mot d’esprit, qui ne contient pas l’humour mais le provoque par sa brièveté, par la surprise. Comme lui, c’est sa réserve qui l’anime ».

Alain Azémar, Septembre 1988