Georges LE MEILLEUR (1861-1945)
Né à Rouen en 1861, issu d’une famille d’industriels du textile, il rompt avec la tradition familiale et s’installe très jeune à Paris où il commence à travailler dans l’entourage de Puvis de Chavannes et de Raphaël Collin.
Il s’inscrit à 21 ans aux Beaux-Arts dans l’atelier de Cormon. Son propre atelier est d’abord situé à Paris, rue du Val-de-Grâce, puis rue Cardinet et, en 1908, boulevard Gouvion-Saint-Cyr.
Sa première gravure est une pointe sèche de 1882.
Il visite le midi de la France, la Bretagne, se rend à Venise, mais l’essentiel de son inspiration, il la trouve dans les paysages de l’lle-de-France et de Normandie.
Il fait la connaissance de Louis Barthou qui devient un de ses collectionneurs. Ainsi, pendant la période de 1914 à 1918, Georges Le Meilleur devient-il « peintre aux armées ».
En 1937, il reçoit le grand prix de la gravure originale en noir de la Société Nationale des Beaux-Art de Paris avec « La Poulinière ».
Entre les deux guerres, il se retire à Amfreville-la-Mivoie, où il va achever son existence, toujours émerveillé par la lumière et les arbres des bords de Seine.
Des oeuvres de Georges Le Meilleur figurent notamment à la Bibliothèque Nationale d’Art et d’Archéologie, au British Museum, à la Bibliothèque Municipale de New-York, à la Chalcographie du Louvre, aux Musées de Rouen, de Vincennes et de Pittsburgh.
En 1971, le musée de Rouen lui rendait hommage à l’occasion de son salon.
Robert Tuffier, dans sa galerie des Andelys, à partir de 1972, s’est attaché à organiser des expositions de Georges Le Meilleur tant en ce qui concerne les peintures que l’oeuvre gravé. La qualité de ses expositions a pu être appréciée tant que le plan régional qu’à l’étranger.