Scientifique de formation, Philippe Merloz a suivi un stage au centre de recherche de chimie minérale à Neuhasem en Suisse. Une révélation pour le scientifique qui s’est passionné pour les arts du verre et perfectionné chez les verriers professionnels.
Dans le cube 3, trois fours : à 1 150° dans lequel
Le verrier va cueillir le verre en fusion, dans l’un de ses 3 fours, au bout de la longue canne. Puis, à 1 250° l’œuvre va être enfoncée, tournée et retournée, puis ressortie et façonnée à la main (munie d’un gant).
À chaque phase de manipulation, en gestes précis et rapide, pour sortir la forme, l’objet sera replongé dans la gueule incandescente du four pour être travaillé en superposition de couches où interviendra l’application de la couleur par saupoudrage de particules de métal.
Travail magnifique de précision et de maîtrise du verre en fusion qui nécessite beaucoup de travail et d’expérience ! » Une recherche où j’essaie toujours d’équilibrer la technique à l’esthétique ! », précise le talentueux Philippe Merloz. …
Maryvonne Étienne.